Mes seins, mon histoire

Merci pour cette initiative…peut-etre que nous,les femmes,les mères,nous arriveront a apprivoiser un peu nos imperfections…

Mes seins ont toujours representé beaucoup de choses pour moi.Petite,c’était un lieu rassurant,le giron de ma mère ou de ma mamie,un endroit chaud,doux et confortable ou je pouvais me blottir .
En primaire,j’ai commencé a me rendre compte que c’était beau;la notion de séduction m’était alors inconnue mais déjà,j’esperais avoir de gros seins plutot ronds,comme ma maman…
En entrant au collège avec un an d’avance,j’ai été confrontée au fait de ne pas etre encore « formée » quand la plupart des filles de ma classe l’étaient…elles portaient des soutien-gorges,pas moi…premières blessures narcissique.
A l’adolescence,enfin mes seins ont commencés a pousser…un peu.Moi qui revait d’une grosse poitrine a l’image maternelle,j’avais de petits seins,fermes et pleins mais a l’époque je ne m’en rendais pas compte,je voyais juste qu’ils tenaient dans une main-celle des differents garçons qui ont été ravis de vérifier leur taille-et surtout leur forme,en poire,légèrement écartés…rien a voir avec les jolis seins touts ronds des magazines.

Et puis je suis devenue mère.trois fois.Mes seins sont devenus plus gros,plus ronds,plus fermes encore durant mes grossesses.J’affichais fièrement un décolleté,promesse d’avenir puisqu’il annonçait la vie.
Et quand cette vie est arrivée,tant attendue,il m’a semblé naturel que ma poitrine désormais servirait a nourrir ces petits etres…Ils ne s’en sont pas privés,et malgré toutes les difficultés j’ai éprouvé beaucoup de satisfaction a allaiter.

Mais voilà qu’aujourd’hui,mes fils sont sevrés,et il n’y aura probablement plus d’autre grossesse.Mes seins sont vides-oui,comme ce ventre qui a porté la vie,mais j’ai réussi a accepter que mon ventre soit vide,et distendu,et abimé;Et puis il y a les abdos…Mais pour la poitrine,tous les exercices de musculation au monde ne me réhausseront plus jamais ces seins,que dans les heures sombres j’ai meme eu l’impression de voir atteindre mon nombril. Ces seins débiles me semblent aujourd’hui inutiles,et si inesthétiques…Mon mari prétend qu’il ne voit pas le problème,mais les seuls adjectifs qui me viennent lorsque j’essaie de les décrire sont négatifs:vides,mous,flasques,écartés…et ces aréoles qui ont pris un diamètre énorme…Ces seins,jadis accessoires de séduction puis nourriciers,aujourd’hui je les cache,je les dissimule derrière des soutien-gorges push-up.

Mais malgré tout,ces seins,mes seins de mère,je les aime un peu car ils sont a leur tour un refuge pour mes enfants,ces garçons plein de vie,grace a moi,grace a ma poitrine entre autre.Ces enfants que j’aime plus que tout au monde et pour qui je donnerai bien encore dix paires de seins s’il le fallait.

(lapovlucette)

Mon corps en revue

Tout d’abord mon ventre:

Avant mes grossesses il était plat, musclé et ferme et mon tatouage s’y fondait parfaitement…
Maintenant il est flasque, plus si plat, remplis de vergetures et mon tatouage est devenu affreux et difforme, il es boursoufflé et le soleil d’avant ressemble plutôt à un dessin d’enfant de 4 ans…
Mais peu importe je ne suis pas superficielle et mon ventre ne me déplait pas tant que ça finalement, et heureusement mon mari non plus n’y voit aucun inconvénient, au contraire, souvent on s,amusent comme deux gamins a tripoter toute cette peau molle et en faire des bourrelets, on essais d’en faire le plus possible en une seule fois, on as déjà réussi, en rentrant bien le ventre a prendre une poignée qui contenait 6 bourrelets :D

Ensuite mes seins:

Mes seins sont vraiment LA seule partie de mon corps que je n’aime pas particulièrement ou plutôt que je n’aimais pas avant…Avec mon homme je n’ai aucuns complexes, mais il reste que, je ne sais pas si vous remarquez mais, j’ai d’énormes mamelons, d’énormes auréoles surtout…Avant ça me gênais de mettre nue devant un homme, surtout que j’ai les seins qui pendaient beaucoup plus que ça avant d’avoir mes enfants, la grossesse m’as raffermi un peu tout ça, vous imaginez jusqu’où ça tombait avant! Par contre je reçois souvent des compliments de la parts des hommes de mon entourage concernant ceux ci lorsque je met un décolleté avec un soutif qui soutient correctement, juste pour cela je les aiment bien finalement ;)

Mes fesses:

Elles ont toujours été ainsi, larges et molles avec la graisse qui pend bien sur les cuisses, mais je ne m’en fait pas trop avec ça, c’est derrière donc je ne les vois pas souvent!

Finalement mon pied gauche:

Lui il m’écoeure carréement…j’avais un oignon au gros orteil, vous savez l’orteil qui pousse de travers et qui fait que l’os ressort sur le coté du pied, résultat c’est la merde trouver des chaussures correct…À 16 ans je me suis fait opéré, ils on cassé l’articulation pour mieux replacer l’orteil droit, ont mis une plaque de métal et une vis pour bien tenir le tout en place, 3 mois le pied dans le plâtre a souffrir le martyr! Maintenant il me reste une énorme cicatrice et une région du pied hyper sensible en plus d’une sympathique vis qui justement semble se dévisser un peu plus chaque année…Bah oui le podiatre avait oublié de nous dire que je devais retourner 6 mois après l’opération pour faire retirer la vis et la plaque…Je me suis rendue compte il y as 4 ans que la vis ressortait beaucoup, on la voit à travers la peau (juste sous la petite flèche), et j’avais été consulter pour me faire  »ha bah fallait revenir la faire enlever y a 10 ans »….Du coup je peut la garder aussi longtemps qu’elle ne me dérange pas…Elle n’est pas dérangeante mais juste elle me dégoûte, j,ai des frissons chaque fois que je la touche…BERK!

Voilà ^^
Cordialement, Marie-Jo alias Ériu sur la blogosphère!

Mes seins

Pfff mes seins… Enfin ce qu’il en reste … Je faisais un joli 90c avant d’avoir mon premier enfant.. C’était une partie de mon corps que j’aimais telle quelle.. J’ai envie de dire « une des seules parties » que j’aimais …
Et puis j’ai eu deux enfants .. Et a chaque grossesse j’ai perdu un peu plus de profondeur.. Au point de ne presque plus rien avoir du tout ..
J’ai pris un paquet de photos avant d’obtenir quelque chose que j’estimais être « montrable » car aujourd’hui je complexe énormément … Plus possible de m’habiller comme je veux… Plus possible de me sentir sexy et désirable nue ou même en sous vêtements …
J’ai la chance d’avoir un homme qui me rassure énormément a ce sujet et qui du coup me permet de continuer a vivre sans être obnubilée par cette absence de poitrine … Mais quand je suis seule face a ce reflet dans le miroir, ou dans cette cabine d’essayage avec ce joli vêtement décolleté beaucoup trop grand … J’ai systématiquement les larmes qui montent…

« Qui m’a volé mes jolies oranges? »

Quand, ado, je demandais à ma mère pourquoi ses seins étaient si petits, elle me répondait que mon frère et moi lui avions mangé sa jolie poitrine… Je ne la croyais pas bien sûr… Et j’étais fière de mes deux belles oranges, pas énormes, mais un honnête 90B (ou parfois 85C selon la forme du soutif)!
Enceinte de mon fils, j’ai profité à fond de mes gros lolos, j’en ai profité encore quand je l’allaitais puis, pouf, 1 taille en moins…
Après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai encore perdu une taille, mes deux belles oranges sont devenues des toutes petites mandarines, toutes sèches, de celles qu’on trouve au fond d’un carton de supermarché…
Alors, certes, j’ai retrouvé ma taille de guêpe très vite, mais je suis maintenant obligée d’utiliser tous les artifices existant pour gonfler un peu mon 85A.
Je reprends la jolie phrase de ma maman quand mon grand me demande pourquoi mes seins sont tout petits!!!
Et je ne bronze plus seins nus sur la plage, trop honte de ce A…

Mes seins, mes cicatrices

Je dévoile un peu mon ventre, ravagé par les grossesses, mais il n’est pas un complexe.
Mes seins, ces « trucs » pendants, asymétriques..
Je ne les déteste pas parce qu’ils sont laids, je les déteste parce qu’ils sont mes cicatrices.
Quand je les vois, je m’y replonge, cette enfance si dure, cette adolescence pleine de souffrance.
Le manque d’amour, de confiance, d’estime.
Cet handicap que je combats plutôt efficacement, bien que les après-grossesses me renvoient souvent quelques mois en enfer.
Cette souffrance, ce mal être, cette frustration qui ne me lachera jamais.
Même les yeux doux et amoureux de mon mari n’y change rien.
J’ai rêvé, prié, jalousé, pleuré, envié, crié, rien n’y fait. On ne me rendra pas ma féminité.
Rien n’y fera, jamais.

Mes seins… mon obésité, mon combat sans fin.

Mes seins, revus par le chirurgien

si j’ai l’occassion de pouvoir parler d’une partie de mon corp ce sera mes seins.

Les seins, ses 2 trucs posés au milieu du thorax (ou pas…), a l’origine de tellement de complexe, qui fait tant tourner les têtes de nos mâles.

Je fais partie de ces femmes qui ont passé leurs adolescences devant le miroire a attendre… une poitrine, une vraie.

Les gens vont me rassurer, c’est proportionné, tu es petite, mince alors c’est bien.

Mouais…

On devient femme, les préoccupations changent.

On devient maman, les seins ne sont alors plus seulement un moyen de séduction mais un moyen de nourrir. Ce que je fis avec bonheur, 2 fois et de longs mois.

On se retrouve alors maman ET femme. Je ne suis pas de celles qui laisse la partie maman phagocyter la partie femme, je veux continuer a plaire a ma moitié, je veux me sentir femme, pour lui mais surtout pour moi.

J’ai fais seule le choix de ne pas accepter le sort de la nature, je me suis faite siliconnée. Et ouais ! (c’est pas super joli comme mot mais appellons un chat, un chat !)

Sujet tabou, la chirurgie esthétique. Ce miracle qui permet de corriger un défaut, un complexe, une souffrance. Je ne vais pas parler des dérives, des personnes qui en deviennent accro, je ne me sens pas concernées je ne suis donc pas bien placée pour cela.

Les idées reçues sont nombreuses sur le sujet, mais vous êtes loin d’imaginer le nombre de « siliconnées » qui ont recours a cette opération : une cousine, une collègue, votre banquière, une autre maman que vous voyez au parc…

On en parle simplement pas ou peu. C’est mieux ainsi, ça évite de se justifier, se faire juger.

Les gens imaginent une bimbo avec des seins a la Lolo Ferrari, alors qu’enfaite c’est en grande majorité des femmes banales, des mamans souvent, qui souhaite juste retrouver (ou trouver !) une poitrine le plus naturel possible pour se réconsilier avec leurs corps.

Aujourd’hui je suis une femme épanouie et heureuse, ce qui forcement a un impacte positif sur la maman que je suis qui est tout aussi comblée.

Je n’insite a rien, attention c’est une opération qui comporte des risques, c’est une démarche très personnelle, qui prend du temps, qui doit être mûrement réfléchie. Même ma part c’était devenu une évidence. J’ai eu de la chance que tout se passe bien et que le résultat soit a la hauteur de mes espérences mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas et il faut en tenir compte.

J’ai appris a accepter mes autres complexes, on change, on donne la vie, on vieillie, ces marques sont aussi des souvenirs.

Mes mammelons

 » Des mamelons ombiliqués depuis toujours … une opération chirurgicale en 2007 car cela était devenu un gros complexe … 4 ans plus tard, toujours un mamelon qui ne sort pas, meme en le stimulant, meme quand il fait froid ! L’autre est « guérit » et plutot réussi mais je fais une fixette sur le fait qu’ils soient différents l’un de l’autre maintenant … ce n’est pas bien grave en effet, a peine visible meme, mis a part une impossibilité d’allaiter car canaux calactophores trop courts et une gêne esthétique mais c’est mon complexe à moi et une opération n’aura rien changé … Je sais que beaucoup de femmes ont cette particularité et si c’était à refaire, je m’accepterais, parce que ça fait partie de moi, tout simplement … »

(Non signé)

Mes seins

avant mes 3 grossesses, mes seins étaient ma fierté. Je les adorais. Des ma 1ère grossesse ils ont prit de l’ampleur. Puis une 2ème grossesse et la dernière. Bref, un enfer. Je me cache, éteins la lumière en allant me coucher, ils gâchent ma vie, chaque jour un peu plus.

(« Fleur de Lys »)