Alors, eux et moi, on a mis un peu de temps à s’apprivoiser…Ils ont mis un peu de temps à venir (sont-ils jamais vraiment venus?!!) et j’ai compris que sauf erreur de la nature, les seins de mes 14 ans seraient mes seins définitifs. Soit!
Pas forcément évident à l’adolescence mais je m’en suis accommodée avec toujours cette même question en cours de sport au moment de faire des abdos (mais comment font les copines pour ne pas s’étouffer dans leurs seins?).
Sur la plage, c’était familial, on bronzait seins nus et j’imagine que quelque part, ça a dû m’aider.
Ils sont petits, 85 B à peine, on dirait que mes tétons sont gentiment fâchés parce qu’ils regardent tous les 2 vers l’extérieur mais peu importe… J’ai appris à les aimer tels qu’ils étaient.
Vraiment.
Eux et tout le reste de mon corps d’ailleurs.
Et c’est au moment de donner la vie que je me suis rendue compte à quel point. Cette poitrine qui pendant 8 mois avait rempli mes décolleté comme jamais, je n’en voulais plus. Ces seins lourds, nourriciers, qui reposaient presque sur mon ventre… Horreur!
Je voulais retrouver mes tout petits, les minus, ceux qui me permettaient de porter des dos nus sans aucun maintien!
J’ai quand même souri lors de la montée de lait parce qu’avec des seins si fermes et si gros, j’aurais voulu mettre un maillot de bain rouge échancré et courir sur la plage comme dans un certain générique de feuilleton américain!
Mais, don du ciel, je les ai retrouvés mes tout petits, mes tout minis, presque même un peu moins qu’avant (mais j’ai perdu plus de poids après ma grossesse que je n’en avais jamais perdu!).
Aujourd’hui, j’ai de nouveau un décolleté parce qu’un nouveau colocataire grandit en moi mais l’idée reste la même…
85 B for ever!