« Vert absent/absinthe, troublant, touchant
écoeurant
Tu vas et viens, lendemain matin.
De la destinée bafouée, enterrée,
Catin puante, chantante
te lovant dans un coin,
Putain éclatante, rougeoyante,
je te tiens.
Tu es lasse, oh combien…
Tu crèves, bordel, crève en expirant
Ton haleine verte de marécage
et du message,
Retiens-le, beauté, retiens-le
Car il est maintenant imprimé en toi,
marqué au fer rouge;
Achève-le! »
Ce poème a été écrit au beau milieu de la nuit, en 3 minutes, comme un jet de vomi ou un coup de rasoir sur les bras. Il a jailli, presque malgré [moi].
Le problème, c’est qu’on écoute pas. « Ah, ça, mais c’est « normal », c’est un homme, il a des besoins, alors tu écartes les cuisses et tu fermes ta gueule. ».
Et face à ça, on se sent à la fois salie (par lui) mais sans savoir pourquoi. Faudrait tout de même pas qu’une femme apprenne qu’elle a des droits sur son [propre] corps. En voilà une drôle d’idée.
Puis la suite, d’éventuels petits amis/copains/compagnons (appelez ça comme vous voulez) : « Oui, je suis pas comme ça moi, je comprends, MAIS moi je veux/moi j’ai besoin/Moi-Moi-Moi… ». Marrant ça. Alors qu’on crève du besoin de compréhension, on se retrouve devant un égocentrisme primaire. Toujours eux.
Et on compte les points: « bon, alors, et les doigts, c’est un viol avec les doigts? Et avec le dos bousillé on a le droit à des points bonus? ». Oui mais non, t’es coupable d’être une femme/avoir mis une tenue féminine/ne pas voir dit non distinctement (et chialer alors qu’on a les poignets maintenus au-dessus du crâne avec le poids de son corps sur le mien, ça vaut pas un non? En gros, le consentement, c’est quand ça arrange le coupable. Oui, le coupable, oui, même si je dois encore me le répéter chaque jour. )
Au final, dans ce bourbier sociétal, on recherche juste un peu de reconnaissance.
tu as raison, on ne se rend pas compte que les femmes sont aussi agressés partout, style mains dans le metro, ou autre, je connais pas uen femme qui s’set pas fait emmerdé plusieurs fois, oui tous les hommes sont pas comme cela, mais bon yen a , et cela bousille la vie,
j espere que tu vas revivre , voir quelqun de pro pour sortir ce que ton corps oublie pas,
personne ne doit gacher ta vie,
il y a du bonheur a prendre il est pour toi alors faut le prendre, mais c’est long et on y repense toujours,
bisous de tout coeur, je me semble demunie par ce que je pourrai dire tu sais j ai rencontré un personnage animal aussi, et j’ai porté plainte, et son excuse alors que je me baladai c etait , c’set parcequ’elle avait de jolies jambes !!!!!!!!!!!!!! pfff, et le mec a rien eu, bien sur ,
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