Je me souviens d’une soirée où nous étions peu à boire mais où je faisais plus que partis des gens qui avaient toujours leur verre plein !
J’ai commencé à sortir vers mes 15-16 ans, le samedi soir entre amis. J’ai découvert l’alcool !
Ce brevage étrange qui coulait dans ma gorge me fut comme une révélation. Atroce mon dieu que de grimaces au début avec ces alcools forts. Mais avec la « pratique » si l’on peut dire les grimaces ont disparu et le plaisir de boire est venu.
Je suis passée du stade où l’alcool n’était certes pas indispensable pour une soirée mais ça fait plaisir. Puis l’alcool est devenu plus ou moins obligatoire. Et voilà qu’un jour je me rend compte que chaque jour une bouteille de mourait en moi.
L’alcoolémie, je connais plutôt bien. Dans ma famille c’est un peu la routine pour certain et les effets sur chacun sont variés. Déprime, violence ou gaieté tout dépend de qui et quand les épidoses ont lieu.
Donc à la frontière très infime de l’addiction bien établie et l’acceptation que peut être il y a quelque chose qui ne va pas.
Des parents qui s’inquiète de voir leur fille plonger tête en piquer dans les bouteilles, parfois cachés, qu’elle descendait.
Et puis un jour on ralenti les sorties, on ralentis ces personnes qui sont passé du stade alcool à celui des drogues dures et on boit un peu moins chaque jour, chaque semaine.
Avec le temps on arrive à flotter au même niveau que le glaçon et puis on remonte le long de la paille mais je suis restée au bord ! La où l’on met la délicatesse d’une rondelle de fruit, d’un trait de sucre ou tout simplement la marque de son rouge à lèvre.
Retomber dedans bien évidemment que celà peu arriver mais avec l’amour qui c’est construit depuis je n’ais plus autant besoin de boire. Car je sais quel regard se fige sur les visage de voir quelqu’un de proche boire, boire de trop !
Mon mari sait bien que cette épée est parfois là quand les problèmes s’accumulent et que j’ai du mal à voir le bout du chemin. Mais ce qui me fait plus de bien que cette merde en bouteille c’est le visage de mes enfants pour qui je me refuse beaucoup pour leur parraître non pas parfaite mais tout simplement une bonne maman <3
L'alcool aujourd'hui, on peut dire que c'est comme un vieux pote que l'on a plaisir à voir de temps en temps mais pas de manière abusive. La bouteille c'est une vieille copine avec qui je prend plaisir à boire un verre avec mon plat & ceux occasionnellement.
Je n'ais pas finit ma relation avec elle mais celle – ci est plus stable et saine qu'auparavent.
MissGlouloute
J’aime beaucoup cette expression de « vieux pote ». Et bravo pour ton témoignage
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