Je te hais, je te déteste, si tu savais comme je regrette de ne pas avoir réagi.
Un matin d’hiver tandis que je venais chercher notre fils qui était alors en garde alternée, j’ai découvert ce qui était ton nouveau vice : l’alcool.
Tu étais ivre mort, comateux, endormi et mon fils chéri était quant à lui prêt à partir, habillé, cartable sur le dos, quand nous sommes partis, tu t’es réveillé, tu as raconté n’importe quoi, tu as dit des mots qui relèvent de la folie, tu as osé demander à notre fils si il préférait son papa ou sa maman, tu l’as marqué à vie, il gardera toute sa vie les stigmates de cette journée mais bien encore d’autres.
Et puis, dans un élan de folie, tu m’as frappée, au-delà des coups, ce qui me choque le plus c’est que tu m’as touchée, tu as touché ce corps qui ne t’appartenait plus, le frappant sans que rien ne t’arrête, pas même les témoins qui étaient dans la rue. Des coups de pieds, des coups de poings. Devant notre fils. Qui hurlait.
Tu as touché à mon corps. Tu as touché mon fils, témoin à vie de cet acte insensé.
Oh, pourtant tu présentes bien, tu as un joli petit métier qui fait bien, on te croirait tout à fait « bien comme il faut ». Mais tu es complètement détraqué du bulbe, anxieux et anxiogène à vie. Ce jour-là tu as révélé ton vrai visage, tu as craqué le masque, l’alcool t’aidant beaucoup.
Je te hais toi et tes mensonges, je te hais toi et tes perpétuelles excuses bidons, je ne te crois plus, je ne te croirai plus jamais, je sais qui tu es.
Et mon seul regret, c’est ce jour-là, de ne pas t’avoir fait perdre toutes tes dents, une à une à coups de Doc Martens.
Ne t’avises pas de recommencer, la police m’a expliquée que j’aurais pu répondre à tes coups, que j’aurais été dans mon bon droit. Si ce jour-là tu recommences, saches qu’en plus d’une deuxième plainte au cul, tu auras le droit de gouter sévèrement à la saveur de mes chaussures.
quelle horreur…. oui dans la mesure du possible, riposter et montrer qu’il y a un Etre réactif en face pour lui montrer toute l’ampleur de sa violence, l’effet miroir rien de tel!!! bon courage pour ce cauchemar !!!!!
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quelle salop ! c’est si facile de s’en prendre à une femme !!!
en france 1 femme meurt tous les 3 jours des coups de son conjoint ou de son ex conjoint. Que cela cesse !!!! Que ces actes ne demeurent plus jamais impunis !
courage à toi…
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Je ne crois pas que riposter à ses coups eut été la meilleure solution, pas devant ton fils en tout cas, ça aurait sûrement été pire…
J’espère que ton fils oubliera vite et que ça n’aura pas trop de répercutions sur sa vie
Prends soin de lui et aussi de toi. Cordialement
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N’avoir pas réagi est plus que compréhensible : tu étais paralysée par la surprise. Comment aurais-tu pu imaginer, anticiper un tel déferlement de violence?
N’essaye pas de rejouer la scène, tu as agi comme il le fallait : tu as porté plainte.
J’espère qu’il a pris conscience de son geste et de ses conséquences sur toi et votre fils.
Je t’embrasse.
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