« Tu as toujours eu un très joli visage »
« Qu’est-ce qu’elle a de beaux yeux »
Et ça voudrait dire que le reste est tout pourri? C’est du second choix? ça compte pour du beurre?
Je ne crois pas si bien dire, parce que pendant longtemps le reste a été largement débordant, avec des plis… en dedans!
Pourtant, j’aime pas repasser, je déteste les bourre-laids!
Putain de faux plis et de vrai fardeau, une bonne couverture pour les hivers rigoureux, contre les autres dangereux!
Une bonne armure bien dégoutante!!!
Je me suis oubliée; oublié ce corps fardeau, ces jambes poteaux….
Pourtant autant d’auripeaux, tant ils contenaient de peines et de douleurs, de veines et de chaleurs.
Mon corps est un matériau à mémoire de forme, il se souvient ce qu’il était, avant l’oubli.
Il a suffit de se souvenir, pour qu’il retrouve ses formes, mes formes;
pour qu’il passe de la boule repoussoire à la belle calipige,
celle qui fait passer le regard de haut en bas, au doigt et à l’oeil.
Je me présente au monde sans ma couverture bordel!!!
Je suis formidablement moi et je me vérifie, je fais le tour de moi,
au doigt et à l’oeil…
Car je n’en reviens pas de moi et de cette éclosion.
Je me suis fait surprendre par ma légèreté; cette légèreté de l’être
qui s’envole au vent des possibles, comme le papillon vers son étoile…
A tire d’Elle
« Je me suis fait surprendre par ma légèreté; cette légèreté de l’être
qui s’envole au vent des possibles, comme le papillon vers son étoile… »
Si beau et émouvant votre texte…merci
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« putain de faux plis et de vrai fardeau »
Belle plume !
J’en dirais autant du contenu.
Merci pour ce très beau texte et ce précieux partage….
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Merci pour avoir partager ce joli texte
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