Voici mon corps. Je sais que certaines femmes pourront l’envier cependant, moi, je le déteste.
J’ai 17 ans. Je mesure 147 cm pour 60 kilos. Je me trouve tout simplement énorme, petite, et hideuse. Ma croissance s’est achevée lorsque j’avais 13 ans. J’ai toujours été la plus petite et la plus ronde de ma classe. Je n’y ai jamais vraiment prêté attention et peu de personnes ne me faisaient de remarques sur ma taille ou mon poids. Seuls quelques garçons de mon collège se moquaient de moi mais ça n’avait peu d’importance. Mes complexes se sont intensifiés lorsque mes seins ont commencé à pousser. Ma poitrine a commencé à se développer lorsque j’avais 12 ans. Mes seins ont atteint un bonnet C alors que je n’avais que 13 ans. Un 90C à 13 ans, ce n’est pas évident à porter. Ma taille et mon poids m’empêchaient de trouver des vêtements adaptés à ma morphologie. Chaque tee shirt acheté était soit trop petit au niveau de la poitrine, soit à la bonne taille mais une bonne partie de cette dernière était visible, ce qui attirait le regard de beaucoup de garçons. J’ai perdu ma virginité très jeune, à 14 ans seulement. A 17 ans, j’ai offert mon corps à une dizaine de personnes. Me sentir désirée et coucher avec des individus m’aidait à accepter ce corps que je trouve si repoussant.
Aujourd’hui, en plus de continuer à ne pas vraiment accepter mon physique, je me sens sale, souillée. Je regrette chacune de ces parties de jambes en l’air durant lesquelles ce corps que je déteste tant ne me posait plus de problèmes durant quelques minutes. Je porte cette honte chaque jour de ma vie. J’ai tenté de l’évacuer par plusieurs moyens, en me faisant du mal. Je ne saurais compter le nombre d’heures durant lesquelles j’étais allongée dans mon lit, une lame à la main, en train de me scarifier avant bras, cuisses, pubis, … Je me faisais également vomir. Vomir me donnait la sensation d’être plus propre de l’intérieur mais bien évidemment, il n’en était rien. J’ai honte lorsque je suis avec mes amis. Je ne cesse de penser à leur pureté tandis que je demeure près d’eux, impure.
Ne pas assumer mon corps m’a très vite poussée à faire n’importe quoi pour me sentir belle aux yeux de quelques personnes. Désormais, j’essaie de mieux m’accepter grâce au regard de mon petit ami, qui m’aime pour ce que je suis, et qui regarde au-delà de mon physique et de ma réputation.
tu sais moi je suis pas psy et j’ai peur de dire des betises desfois, mais suite au deces de ma mere, j’ai du voir une psy car j’avais des choses graves à dire, bref, la psy m’a dit un truc que je vais te dire, une phrase toute con, mais qui a eu une raisonnance , comme si , oui c’etait une vérité,
elle m’a dit , on peut rien changer du passé, il a été là et c’est tout,
donc oui c’est passé, cela ne sert a rien, (enfin je te dis cela mais je comprend que ta des souvenirs certes qui reviennent) mais tu sais les sensations de culpabilité, et bien si elles reviennent, chassent les par une autre pensée,
c’est difficile comme exercice au debut, mais un jour tu le fera, et tu sais, là tu as de la culpabilité car tu as un recul,
tu te rend compte selon je sais pas telle ou telle moral on éducation ou je ne sais, donc tu vois la petite jeune fille et ce qu’elle faisait en allant avec des garcons, et là cela te plait pas,
car a l’époque tu te rendais pas compte, maintenant, prend encore du recul par rapport à ce recul, c’et à dire, ok tu as été avec des garcons, et le recul de ce recul c’est que bah oui, et alors, oui cette jeune fille etait complexée et elle voulait se prouver ainsi qu’elle etait belle,
et alors ? ya pas a juger ni les uns ni les autres ni toi sur toi, c etait un mal etre, qui ta ensuite donné un autre mal etre, bref, ton poids taille est pas enorme, maintenant regardes toi autrement avec ton amoureux qui t’aime comme tu le dis avec ce qui est toi aujourdh’ui,
et ce que tu etais hier, etais ^pas une personne immoral, non non,
ecoutes c’est completement cru ce que je vais te dire mais , bon tout depend comment on vois les choses, toi tu te juges mal, mais une autre fille aurait pu dire, j’ai eu des expériences amoureuses pour voir si mon corps plaisait, apparemment mon corps plaisait puisque des jeunes hommes m’ont sollicité et ont pris plaisir,
tu vois ne te met pas des trucs vils dans la tete, bien sur apres coup on regrette toujours des trucs on se dit j’aurai pas du, mais tu pense cela en ce moment, avant c’etait pour toi vital pour t’en sortir, donc c’etait un cap de tavie
la tu te reconstruit,
tu auras des enfants, tu sauras les consoler si tu as une fille un jour qui a des complexes ou je ne sais, tu seras grandi et pleine de richesse, car ton experience peut etre bon je vais pas dire benefique mais presque, tu pourrais aider des jeunes femmes, ou des amies ou je ne sais, enfin je sais pas si tu comprend ce que je veux dire,
la, au jour d’aujourdh ui tu as ton namoureux, qui te trouve belle, vis cela, ecoutes la chanson d edith piaf, non je ne regrette rien
tu es l heroine de ton livre de vie,
tu es quelqun digne,
moi si tu savais j’ai aussi des tas de trucs, et pis ton voisin, ta voisines les gens que tu rencontre ds les grandes surfaces, tu sais on a tous mais alors tous des trucs qui nous plaisent pas, mais c’est fini, le but c’est d’aller vers le bien, savoir s’améliorer, s’estimer, se pardonner, aimer son prochain, donner son experience positive,
construit oh oui construit tu es jeune , belle, aimée, je t’en prie, je te dis cela les larmes aux yeux moi qui malgré mes conseils te dis cela, car je sais que la vie est precieuse, pas un jour ne doit etre gaché si possible, bien sur, car ya des aleas,
bises a toi, de tout coeur
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Un petit message de soutient pour dire que je sais ce que c’est que de se servir de son corps et d’être rongé par la culpabilité après. Suite à un « problème » dans ma vie, j’ai quelque peu « déraillée ».
A présent je vis avec ce poids. Alors je te dirais comme mon copain me dit à l’heure actuelle : « Tu as fait ça un moment donné de ta vie pour t’aider et pour réussir à avancer. ça n’était peut-être pas la meilleure solution mais ça en était une. A présent, tu es différente grâce à ce que tu as fait, et ça, il ne faut pas l’abîmer. »
Tu as fait comme tu as pu avec la force dont tu disposais à l’époque. Sers toi de cette expérience comme de quelque chose qui t’as faite avancer, changer. Ne te méprises pas pour une chose que les gens, à force, oublierons surtout si tu n’as plus le même comportement.
Je t’envoies plein de courage et espère que tu reviendras à des sentiments plus nobles à ton égard. Bien amicalement.
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